Améliorer la délivrabilité de vos mails

Délivrabilité de vos mails : 6 conseils pour vous améliorer 

Concevoir des campagnes d’emailing c’est bien, que vos contacts les reçoivent, c'est mieux ! Quoi de plus décourageant que de travailler d’arrache-pied sur une newsletter pour s’apercevoir que la moitié de vos destinataires l’ont reçue dans leurs spams… C’est pour cela que je vous partage aujourd’hui, 6 astuces pour améliorer la délivrabilité de vos emails.

La délivrabilité : qu’est-ce que c’est ? 

Commençons tout d’abord par définir ce qu’est la délivrabilité dans le cadre d’une campagne d’emailing. Il s’agit simplement de la capacité à faire parvenir correctement un mail dans la boîte de réception de votre destinataire. Le tout dans un délai rapide et dans son intégralité.

Pour obtenir une bonne délivrabilité, 2 aspects rentrent en compte : 

  • Les facteurs techniques (protocoles d’identification, emails erronés, etc.)
  • Les facteurs comportementaux (emails inactifs, taux d’ouverture faible, etc.)

Mais pour bien comprendre, rentrons sans plus tarder dans le vif du sujet avec 6 astuces à mettre en place rapidement et facilement !

1. Faites le tri dans vos listes de contact 

Eh oui… il se peut que votre base de données regorge d’adresses mails inexistantes ou inactives qui vont faire chuter votre taux de délivrabilité. Par conséquent, pensez à nettoyer votre CRM en supprimant définitivement les adresses erronées ou inexistantes. Vous éviterez ainsi les hard bounces sur vos campagnes qui ont un effet désastreux sur votre délivrabilité. De même pour les adresses inactives qui n’ouvrent plus vos mails. Celles-ci font chuter votre taux d’ouverture et donc votre réputation auprès de votre fournisseur de messagerie.

Lors du tri de ces adresses emails, 2 choix s’offriront à vous : 

  • Supprimer définitivement les adresses mails de votre base de contacts.
  • Mettre en place une stratégie de réengagement pour essayer de relancer l’intérêt de vos contacts, en tout cas celles qui génèrent des erreurs.

Et c'est sur la deuxième option que notre (merveilleux) client "Slow Cosmétique" s'est penché. En effet, la marque a remarqué que certains de ses contacts n'ouvraient plus leurs emails. Elle a donc décidé de mettre en place un scénario de rétention, avec comme choix pour le destinataire une mini-enquête à remplir, afin d'identifier si celui-ci est toujours intéressé par le contenu envoyé. Si toutefois il ne répond pas à ce questionnaire, la marque supprimera le profil de sa liste d'abonnés sous 15 jours. La boutique supprime ce contact inactif et sa liste s’en portera mieux !

2. Appliquez-vous sur vos objets et votre contenu

C’est la première chose que voit votre contact. Alors prenez votre temps, car vous avez peu de caractères pour convaincre vos destinataires. Pour ce faire, évitez les objets un peu trop longs qui ne donnent pas envie de cliquer. Oubliez les fausses promesses, vous perdrez la confiance de vos contacts, ils finiront par ne plus ouvrir vos courriels et vous classeront dans les spams. 

De plus, votre fournisseur de messagerie analysera votre objet et notamment si celui-ci contient des “spam words”, du type : 100 % gratuit, pas cher, meilleur prix, etc. Il vous pénalisera et enverra votre mail directement dans les messages indésirables. 

Optez pour des formulations courtes et simples qui décriront le contenu de votre email. Vous éviterez d’être considéré comme un message frauduleux auprès de votre destinataire.

En parlant de contenu, celui-ci doit également être soigné. Selon les webmails que vous utilisez, la qualité de votre contenu doit être jugé de bonne qualité. Pour ce faire, il existe de nombreuses bonnes pratiques pour améliorer la réputation de votre adresse d'envoi.

  • Le ratio texte/image : pour que votre contenu ne soit pas considéré comme du phishing (pratique frauduleuse), il doit contenir 70 % et 30 % d'images. Autrement, un filtre anti-spam se déclenchera.
  • Les choses à supprimer sur vos mails : pensez lors de vos futures campagnes d'e-mailing à réduire les pièces jointes trop lourdes, privilégié les liens vers des fichiers hébergés. De même pour les mots en majuscules, en gras et les caractères spéciaux, réduisez-les un maximum.

Pour être sûr que votre contenu soit jugé de bonne qualité par votre webmail/FAI, pensez à le faire passer sur un test anti-spam. En effet, il permet d'analyser les erreurs de contenu présente sur votre mail.

Et vous savez quoi ? SPREAD propose cette fonctionnalité ! Notre test anti-spam note sur 10 la qualité de votre contenu accompagné d'un rapport détaillé présentant nos recommandations.

3. Rendre la désinscription facile 

Vous pouvez me dire que cela est contradictoire avec l’idée d’améliorer votre délivrabilité, toutefois, un utilisateur qui ne veut plus de vos mails ne les ouvrira plus et les signalera comme courrier indésirable.

Être régulièrement signalé comme spam peut avoir un effet désastreux sur votre délivrabilité. Mettez en évidence un lien "Se désabonner" à la fin de votre mail, vous gagnerez du temps.

Le petit lien de désinscription qui fait du bien à votre délivrabilité

4. Trouvez votre rythme

La fréquence à laquelle vous envoyez vos newsletters va également avoir un impact sur votre délivrabilité. Vous faire trop rare avec 5 ou 6 messages par an risque de créer un sentiment d'oublie auprès de votre audience. A contrario, envoyer plusieurs messages par jour vous rendra très insistant auprès de votre destinataire qui vous enverra directement dans ses spams. Comme dans la vie, tout est une question d’équilibre ! Définissez des horaires et des jours pour vos envois. Trouvez le moment où vos contacts sont les plus réactifs et créez une habitude avec, afin de faire de vos newsletters un rendez-vous.

Pour aller encore plus loin, vous pouvez aussi vous reposer sur des fonctionnalités d'envoi de messages à des horaires optimisés. Par exemple, en se basant sur l’historique des interactions d'un profil avec les emails envoyés sur la dernière année, SPREAD détermine l’heure optimale d'envoi pour chaque contact.

Dans cet apprentissage, les interactions prises en compte sont :

  • l'ouverture de l’email
  • le clic dans l’email
  • le passage de commande suite à la lecture / au clic de l’email

... afin de vous garantir d'envoyer le bon message au meilleur des moments. Imparable pour bichonner sa délivrabilité !

5. Segmentez vos profils : 

Il est important d’envoyer le bon contenu au bon profil. Vos clients ne sont pas intéressés par les mêmes choses, ils n’ouvriront plus vos emails si vous leur suggérez du contenu pour lequel ils n’ont aucun intérêt. Votre taux d’ouverture et de plaintes de spam sera directement impacté ce qui aura une incidence sur votre délivrabilité. 

Segmentez les profils de votre base en fonction de leur comportement et leurs préférences : en plus d'améliorer votre taux d'ouverture, vous vous ferez une place de choix dans le cœur de vos clients !

Une autre chose que je peux vous conseiller, c'est de regarder l'interview que nous a accordée Carole, fondatrice de la boutique de cosmétique "Doux Good". Elle nous parle de sa stratégie de segmentation et de personnalisation !

6. Identifiez-vous auprès de votre service d'email

Pour vous identifier, il est impératif de créer une adresse mail en lien avec votre nom de domaine. Pourquoi ? Dans un premier temps, vos clients vous reconnaitront facilement. Ils auront plus tendance à ouvrir vos mails s’ils voient clairement qui est l’expéditeur !

Dans un second temps, cela vous permet de vous identifier et de vous authentifier en tant qu’expéditeur auprès de votre fournisseur. L’enjeu encore une fois, est de soigner votre réputation.

Dans un aspect un peu plus technique, il existe les protocoles de sécurité. Ils ont pour but de vous authentifier auprès de votre fournisseur de messagerie.

À savoir qu’il existe 4 protocoles d’identification : 

  • Le protocole SPF : il examine votre nom de domaine et permet de certifier que votre IP a bien le droit d’envoyer l’email. 
  • Le protocole Reverse DNS : il rapporte le nom de domaine lié à une adresse IP ;
  • Le protocole DKIM : il agit au moyen d’une signature cryptographique dans votre message ;
  • Le protocole DMARC : il authentifie chaque email en alliant les techniques du SPF et du DKIM.

Mise à jour importante au 24/01/2024 :

À partir du 1ᵉʳ février 2024, Google et Yahoo intensifient leur lutte contre le spam. Dans cette optique, ils imposent aux expéditeurs de plus de 5.000 emails par jour la mise en place des trois mécaniques de sécurité incontournables que sont le SPF, le DKIM et le DMARC.

Pour tout comprendre sur ces différents enjeux et leur mise en place, n'hésitez pas à consulter notre article dédié au décryptage de ces nouvelles exigences.

Pour conclure

En suivant ces recommandations, vous délivrerez à vos contacts un mail au top ! Et au-delà de l’aspect technique, vous proposerez du contenu de qualité en respectant les préférences de vos clients et prospects. Ils auront beaucoup plus tendance à ouvrir vos courriers électroniques et y apprécier le contenu. Maintenant, c’est à vous de jouer !



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